Je propose d'ouvrir un nouveau sujet, pouvant répondre à quelques questionnements de certains, dont moi

, sur les vidéo-projecteurs. J'ai parcouru quelques forums et sites divers (merci Sébastien...) , et j'en ai ressorti ceci (ce n'est pas de moi

) :
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Encore intouchable pour le commun des mortels il y a à peine dix ans, ceux ci sont devenus abordables et offrent un rapport prix/taille de l'image totalement imbattable.
Deux technologies s'affrontent sur le marché, le DLP (Digital Light Processive, une technologie de Texas Instrument) et le Tri LCD conçu par Epson. Je ne parlerai pas du Tritube, qui malgré une image somptueuse est en complète perte de vitesse étant donné qu'ils sont énormes, très difficiles a régler et réservés aux pros. Il existe également une technologie de JVC appelée D-ILA complexe et peu répandue en Europe.
Petit nouveau a ajouter : le SRXD de Sony, technologie LCD a panneaux réflectifs (contrairement au panneaux transmissifs Tri-LCD).
I Le Tri-LCD
Le principe de base est simple, une lampe émet une forte lumière qui séparée en trois via des miroirs dichroïques (qui sépare la lumière en fonction de sa longueur d'onde, on obtient une source lumineuse rouge, une verte et une bleue) va éclairer 3 petits écrans LCD monochromes. Puis les 3 faisceaux sont réunis via un autre prisme, traversent une lentille et est projetée sur le support (Toile, mur, plafond).
C'est la technologie la plus répandue, et c'est Epson qui fabrique la totalité des matrices tri-lcd.
Le principal inconvénient est la présence d'une grille sur l'image. En effet, l'espace entre chaque pixel des écrans LCD à l'intérieur du projo est très faible, mais étant donné que le facteur de grossissement est gigantesque (on passe d'un panneau LCD d'une taille de 3, voir 4cm de diagonale a minimum 1,5 m) cet espace devient visible et ce traduit par un effet de "moustiquaire" particulièrement visible sur les couleurs claires (un ciel bleu par exemple).
Petite note sur les projos Mono-LCD, l’ancêtre du Tri-LCD :
Ils sont bradés sur Ebay, on peux en trouver pour une centaine d’euros, mais je les déconseille vraiment ! En effet l’image est de très mauvaise qualité, il s’agit de projos destinés à la projection de type « DATA ». C'est-à-dire des projections de tableaux Excel ou PowerPoint au boulot. La grille est très présente et la définition souvent très faible (800*600 en moyenne) ne parlons même pas du contraste qui est souvent ridicule (350 :1 en moyenne).
II Le DLP 
Ces appareils utilisent la technologie DLP (Digital Light Processive) conçue par le constructeur Texas Instruments qui se base sur la réflexion de la lumière sur des centaines de milliers de micro-miroirs mobiles placés en lignes et colonnes sur une matrice DMD (Digital Micromirror Device).
Chaque miroir pivote sur son articulation grâce à une tension électrique appliquée par des électrodes placées dans le substrat de la puce DMD. En fonction de la position du miroir, la lumière se réfléchie vers la lentille de projection pour former un petit carré blanc ou noir, ainsi les miroirs basculent sur leur axe pour déterminer quelle lumière sera projetée suivant un axe de 10 degrés sur une optique de correction puis une roue chromatique (qui peut créer malheureusement un petit effet de scintillement, également appelé AEC ou Arc En Ciel).
Un DMD :
En fonction du temps de réflexion de la lumière, notre propre vision percevra une lumière plus ou moins blanche ce qui donne techniquement le procédé du modulateur de lumière numérique. Pour obtenir de la couleur, la lumière émise par la lampe traverse un filtre rotatif coloré des couleurs Rouge, Vert et Bleu également appelée « roue chromatique », à noter que les progrès réalisés sur les roues chromatiques (vitesse de rotation, nombre de sections) font qu’il est de plus en plus difficile de voir les AEC. Cette technologie offre l'avantage de réduire considérablement l'espace entre les pixels ce qui a pour effet de faire disparaître presque totalement la grille (qu'on ne voit que si on est trop près de l'écran).
Voila pour la théorie. En pratique le choix entre un vidéo projecteur DLP et Tri LCD dépend du budget et de l’utilisateur.
Les projos tri-lcd ont l’avantage d’être moins chers, plus faciles à installer et compatibles à 100% des utilisateurs (les DLP pouvant entraîner des effets d’arc en ciel chez certains utilisateurs). Et comme dit précédemment, ils ont le désavantage de créer un effet de grille mais également d’avoir un contraste et une luminosité plus faible que les DLP.
Quant aux projos DLP, si votre budget est moins serré, qu’une installation plus complexe ne vous fait pas peur et que vous n’êtes pas sensible aux AEC (Arcs en Ciels) ils vous donneront des noirs profond et une image très cinéma. D'ailleurs, depuis quelques mois la différence entre DLP et Tri-LCD est de plus en plus faible.
A savoir également que même si l'espace inter pixel est plus faible sur un DLP qu'un Tri LCD c'est encore plus vrai sur un projo DLP HD.
III Installer un vidéo projecteur. L'installation d’un VP est un des points les plus importants pour bénéficier d’une image de qualité. Celui-ci doit être positionné avec précision afin d’obtenir une image parfaitement centrée et sans déformation. Pour simplifier l’installation tout les projos possèdent un zoom et un réglage du focus ce qui permet d’obtenir la taille d’image souhaitée quelque soit la distance entre le projecteur et l’écran. Néanmoins il est difficile de positionner un projo à la bonne hauteur et parfaitement au milieu de l’écran et pour cette raison beaucoup de projecteurs intègrent un « Lens shift ». Presque totalement réservé au projos Tri-LCD (quelques DLP le possèdent, mais ils sont rares et chers), ce dispositif permet de décaler l’optique et de déplacer l’image de haut en bas et de gauche a droite. Attention, une correction trop forte entraîne quelquefois des déformations de l’image. C'’est extrêmement pratique et très utile pour intégrer son projecteur dans son salon (posé sur une étagère etc.).
Le choix du support de projection est également très important. Le plus simple restant bien évidemment un mur blanc. Mais l’image est bien plus belle sur une vraie toile de projection. Celles-ci peuvent être vendues en rouleau à tendre sur un cadre, ou encore dans un carter ou la toile se déroule manuellement ou électriquement. Il existe de multiples types de toiles, dont la seule différence est l’angle de vision possible et le « gain ». Certaines toiles sont perlées, ce qui a pour effet d’augmenter la luminosité. Une toile avec un gain de 1.0 laisse l’image intacte, une avec un gain de 1.5 voire 2 augmente la luminosité mais peu faire perdre du contraste.
Il ne faut surtout pas sous estimer l’importance de la toile, elle est vitale pour reproduire avec précision l’image projetée.
A noter qu’il existe des peintures conçues pour la vidéo projection, elles garantissent un très bon rendu d’image mais restent chères.
IV Comment choisir son vidéo projecteur ?Même si le prix des VP a énormément baissé ces dernières années, l'investissement reste encore important . Les premiers prix se trouvent a environ 600€ pour des projos DLP en basse résolution (800*600 ou 848*480) mais pas vraiment destinés a la projection ciné. Il faut effectivement bien séparer les projos « data » des projos « ciné ». Les constructeurs ont souvent une gamme dédiée au home cinéma (Thème Scène pour Optoma, la série Z pour Sanyo ou encore les TX pour Hitachi, etc.).
Pour un vrai projo Home Cinéma le budget minimum est de 1000€, on trouve même des projos HD (résolution de 1260*720 et prise HDMI) à ce prix, comme le HD70 d'Optoma (série Thème Scène), qui est mon projo actuel. Le prix moyen étant plutôt de 1200€ à 1500€ (Sanyo Z5, Mitsubishi HT1100, Hitachi TX300).
Les valeurs de contraste et luminosité sont également à prendre en compte lors de l’achat, attention la luminosité n'est pas un facteur principal, on peu obtenir une image fantastique avec une luminosité de 300 lumens. L’'avantage d'une forte luminosité est de pouvoir projeter une image avec une lumière ambiante. Mais plus la salle est sombre (le noir absolu est même conseillé) meilleur est le contraste. Il faut réaliser que le noir le plus sombre affiché à l'écran sera lié à la luminosité de la pièce. Un projo trop lumineux entraînera une image trop claire, c’est souvent le problème des projos data.
Quand au contraste, les valeurs affichées sur les fiches techniques des constructeurs sont souvent fantaisistes. Cependant, plus le contraste est élevé, plus vos noirs seront profond, car c'est bien le problème des projecteurs, les noirs sont durs à reproduire mais l'arrivée de la dernière génération de projo montre que le noir absolu n’est pas loin d'être atteint. Je suis personnellement passé d’un Optoma H30, petit projo 4/3 résolution de 800*600, 1000 lumens et contraste de 1000 :1 à un Optoma HD70 16/9 1280*720, 1000 lumens aussi et 4000 :1 de contraste et la différence est vraiment énorme, c’est comme si je redécouvrais la vidéo projection (la matrice HD joue aussi).
Si l’installation de votre projo au plafond vous fait peur, et que vous n'êtes pas bricoleur, un projo avec Lens shift vous simplifiera la vie, il permet de corriger optiquement la totalité de l’image y compris les déformations géométriques si votre projo n'est pas parfaitement dans l’axe de la toile.
Les projos premiers prix sont souvent très corrects pour débuter, je conseille l’achat en occasion d'un projo de marque, plus que l’achat d’un projo neuf d'une gamme inférieure. L’achat en occasion est par contre soumis à plusieurs conditions. Il faut impérativement que le projecteur soit toujours garanti, car même si la lampe ne l’est plus après 3 mois on est jamais à l’abri d’une panne électrique. Le nombre d'heures est important aussi, à savoir qu’il est rare de changer la lampe vu son prix élevé. Je conseille également d’éviter les projos ayant dépassés les 50% de durée de vie de la lampe. En effet, la durée de vie de la lampe est une durée indicative, il peut arriver de la dépasser, ce qui est rare mais si le projo a été mal utilisé, la lampe peut « claquer » bien avant sa fin de vie théorique (éteint et rallumé sans laisser le temps de refroidissement, branché à une prise sans protection contre les surtensions, ou un onduleur, et également mis dans un environnement humide ou poussiéreux).
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Reste encore la technologie LED, composée de plusieurs centaines de leds au lieu d'une seule et unique lampe, affichant des contrastes bien supérieurs aux VD à lampe. L'avantage est que la durée de projection est estimée X 10, ce qui est plutot apréciable.
A titre indicatif, une lampe 2000 lumens utilisée normalement 3 x 2 heures par semaine dure environ 5-6 ans. Pour ceux qui utilisent quotidinnement leur VD, le temps est divisé par deux. A ne pas négliger donc lors de l'achat, puisqu'une lampe peut dépasser le prix d'entrée de gamme d'un VD....
A titre indicatif, voici les caractéristiques annoncées par le constructeur CASIO d'un de leurs derniers VP :
MODELE : Casio XJ-A140 - Vidéoprojecteur DLP LED - XGA
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Système de projection: DLP™ 0,55 pouces
Résolution Native: XGA (1024 x 768)
Résolutions Supportées: jusqu'à UXGA (1600 x 1200)
Luminosité: 2500 ANSI Lumens
Taux de Contraste: 1800:1
Couleurs: 16.7 millions
Niveau sonore: 35 dB (mode standard), 29 dB (Mode éco)
Type de Lampe: Technologie Hybride Laser et LED sans mercure.
Durée de vie de la Lampe: + de 20,000 heures
Dimensions: 297 x 210 x 43 mm
Poids : 2.3 kg
Autres Caractéristiques
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Taille de l'image: 15” - 300”
Format d'Affichage: 16:9, compatible 4:3
Zoom: Zoom optique grand angle 2x et focus manuel
Distance de Projection : 0.84 m minimum
Rapport de Projection: 1.4 - 2.8 : 1
Taux de décalage de l'image: 100%
Audio: 1 x 1 watt
Correction trapézoïdale : automatique/manuelle +/- 30 degrés
Compatibilité Informatique : jusqu'à UXGA (1600 x 1200)
Compatibilité Vidéo: PAL-N/M, PAL 60, SECAM, NTSCPour comparer, voici maintenant un exemple d'appareil avec Lampe :
MODELE : Acer P5370W - Vidéoprojecteur DLP - WXGA HD Ready -
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Système de Projection: DLP™, Digital Light Display
Résolution Native: WXGA (1280 x 800)
Résolutions Supportées: Maximum UXGA (1,600 x 1,200), WSXGA+(1,680x1,050)
Luminosité: 3000 ANSI Lumens (2400 ANSI Lumens en mode Éco)
Taux de Contraste: 2000 :1
Couleurs: 134 millions
Niveau sonore: 31 dBA (Mode Standard), 28 dBA (mode Éco)
Type de Lampe: Lampe 220 W UHP, remplaçable par l'utilisateur
Durée de vie de la Lampe: 3000 Heures (Mode Standard), 4000 Heures (mode Éco)
Dimensions: 299 x 229 x 93 mm
Poids: 3 kg
Autres Caractéristiques
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Taille de l'image (Diagonale): 0,69 m à 7,62 m
Format d’Affichage: 16:10 Native, Compatible 16:9 et 4:3
Zoom: Zoom Digital 2x
Distance de Projection : 1 m – 10 m
Rapport de Projection : > Voir calculateur d’écran Acer
Audio: Haut-parleur intégré (1 x 2 watts)
Correction trapézoïdale : Verticale +/- 40 degrés
Compatibilité Informatique : IBM PC et Compatibles, Apple Macintosh, iMac, et standards VESA WSXGA+ (1,680 x 1,050), WXGA+ (1,440 x 900), WXGA (1,280 x 800, 1,280 x 768), UXGA (1,600 x 1,200), SXGA+ (1,400 x 1,050), SXGA (1,280 x 1,024), XGA (1,024 x 768), SVGA (800 x 600), VGA (640 x 480)
Compatibilité Vidéo: NTSC (3.58/4.43), PAL (B/D/G/H/I/M/N), SECAM (B/D/G/K/K1/L), HDTV (720p, 1080i), EDTV (480p, 576p), SDTV (480i, 576i)A vous maintenant de donner vos avis, conseils !!!